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 fix you (ismaël)

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MessageSujet: fix you (ismaël)   fix you (ismaël) EmptyDim 25 Juin - 13:05

Fix you
ismaël & max
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Max avait une certitude, ses premiers cheveux blancs ne lui viendraient pas du comportement de son fils, mais de cette maudite voiture qui était la sienne. Elle faisait encore des siennes, comme toujours. Il faut bien dire qu'elle ne lui avait pas coûté grand-chose, de toute manière elle n'aurait jamais pu mettre plus et elle tenait le coup. Tout du moins, pour l'instant. C'est en soupirant, qu'elle attrapa son téléphone dans son sac pour regarder l'heure. 16H15. Il ne lui restait que peu de temps pour pouvoir se rendre sur le campus et pouvoir attraper Ismaël à la sortie des cours. S'il rentrait chez lui, elle n'aurait pas le pouvoir de le faire sortir à nouveau. Ces derniers temps, il n'était vraiment pas bien et cela lui brisait littéralement le cœur. Il avait toujours été là pour elle, la soutenant pendant sa grossesse et lui offrant plus qu'il n'aurait dû pour son fils. Un oncle de plus pour August, c'est ainsi qu'elle le considérait. Et son petit garçon aussi. Elle ne pouvait pas le laisser littéralement sombrer, il fallait qu'il sorte la tête de l'eau et reprenne les choses en main. Cette relation avec leur ancien professeur de sport avait été une surprise pour tout le monde. Sauf elle. Bien entendu, elle avait été dans la confidence et avait tout fait pour les soutenir, servant parfois d'alibi à son meilleur ami. C'était le moins qu'elle puisse faire pour lui. Alors le voir dans cet état, lui, c'était toujours très dur. Insistant une dernière fois, elle ne put s'empêcher de pousser un petit cri de joie en sentant le siège vibrer sous son corps. Elle avait eu le dessus. La route était plutôt calme, les parents étant devant les grilles des écoles à attendre la sortie de leurs enfants. Max aurait aussi dû y être, mais elle avait convaincu un de ses frères de prendre sa place, même si elle aurait adoré pouvoir serrer son fils dans ses bras. Son ami avait besoin d'elle et elle ne baisserait pas les bras devant cette mission. Après avoir garé son antiquité, elle quitta l'habitacle tout en grimaçant et en espérant qu'elle voudrait bien redémarrer par la suite. Sac sur l'épaule, elle se mit en route vers le lieu du dernier cours d'Ismaël. Elle connaissait plutôt bien les lieux et cela même si elle ne serait jamais étudiante ici, après tout elle n'avait même pas encore son diplôme du lycée. Les cours du soir étaient un moyen de remédier à ce problème et elle appréhendait vraiment l'examen qui devait avoir lieu en fin d'année. L'école n'avait jamais vraiment été un plaisir pour elle, sauf certaines matières, mais elle savait qu'elle aurait pu faire quelque chose de bien de sa vie. De totalement différent de son rôle de maman. Mais jamais elle ne regretterait la naissance d'August, c'était tout simplement impossible. Il était la demie quand elle arriva enfin à destination et un grand sourire vint sur ses lèvres quand elle reconnut cette silhouette qu'elle connaissait si bien. « ISMAOU ! » Sa voix avait porté plus qu'elle ne l'aurait voulu et attira sur elle bien des regards, mais elle s'en fichait complètement. C'est avec sa bonne humeur habituelle qu'elle s'approcha de lui pour lui faire la bise avant de reprendre la parole. « Tu es à moi jusqu'à ce que je rentre pour prendre soin du premier homme de ma vie, donc nous avons un peu plus de deux heures ensemble. Eh non, mon chéri, tu n'auras aucun moyen de m'échapper. » Elle avait bien vu dans son regard qu'il s'apprêtait à dire non, mais il savait aussi qu'il ne pouvait pas échapper à la tornade Max. « Là, le programme est d'aller prendre un bon petit remontant, un petit chocolat chaud avec une bonne pâtisserie pleine de sucre. Tu vois les sacrifices que je dois faire, je vais encore prendre trois kilos, mais je ferais n'importe quoi pour ta petite frimousse. » Tout en disant cela, elle avait attrapé sa main pour le conduire en direction de sa voiture. « Tu va voir, on va passer un bon petit moment ensemble. »

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by Wiise


Dernière édition par Max Audley le Jeu 13 Juil - 18:58, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: fix you (ismaël)   fix you (ismaël) EmptyDim 25 Juin - 14:37

Fix you (Max & Ismaël)
EXORDIUM.
Il y a des moments dans la vie, où le temps s'écoule littéralement au ralenti. Où l'on a cette sensation étrange d'être coincé dans une sorte de boucle intemporelle qui ne cesse de vous rappeler la dure réalité de l'existence. C'est à peu près ce que ressentait quotidiennement Ismaël en ce moment. Il avait beau essayer de penser à autre chose, rien y faisait. Son image restait à jamais gravée dans son esprit. La chaleur de son sourire, la douceur de ses yeux et l’enivrement de ses caresses ne parvenaient pas à s'effacer de sa mémoire. Encore moins le jour où il avait dû rompre avec elle pour la protéger. Ce jour là il avait cru mourir de l'intérieur tant il l'avait fait contre sa volonté. Il en voulait d'ailleurs terriblement à ses parents de l'avoir poussé à s'éloigner d'elle de la sorte, ne leur adressant quasiment plus la parole depuis. Mais bon, c'était du passé désormais. Voilà trois mois qu'ils ne se voyaient plus et le jeune homme devait faire avec. Il avait beau essayer de se convaincre, sa joie de vivre et son sourire bienveillant habituel avaient disparu. Difficile de ne pas le remarquer pour la plupart des gens, bien que peu de personnes cherchaient réellement à le sortir de cet enfer. Et parmi celles-ci, se trouvaient bien entendu l'une de ses meilleures amies.

Absorbé dans son dessin, Ismaël avait à peine remarqué la sonnerie assourdissante de la fac, signifiant la fin des cours et son retour à sa vie sans réelle saveur. Ces derniers temps, ces œuvres étaient des plus inspirées, profondes mais marquées d'une certaine tristesse d'après les dires de ses professeurs. N'ayant pas le choix, l'étudiant rangea ses crayons dans son sac à dos pour le passer par dessus son épaule. Il s'insinua à son tour dans la foule d'élèves heureux d'avoir fini la journée pour se diriger vers la sortie. Toutefois,  à peine eut-il franchi les grandes portes pour aller en direction de sa voiture qu'il reconnut aussitôt la jolie voix qui l'appelait. Ses yeux cachés derrière ses lunettes de soleil, il les retira et tourna la tête en sa direction. Il avait bel et bien vu juste. C'était Max. Un petit sourire instinctif se dessina aux commissures de ses lèvres sans qu'il ne puisse le retenir tant il était toujours heureux de la voir. Même si en repensant, sa présence ici ne pouvait signifiait qu'une chose : elle était venue pour lui. C'est donc surpris qu'il lui rendit sa bise et la laissa déblatérait sur le fait qu'il allait devoir la suivre et ce quand bien même il ne voudrait pas. Il voulut  répliquer, hélas la petite brunette n'aimait pas qu'on lui dise non. Cela il en avait pleinement conscience. Il leva les yeux au ciel avant de lui répondre. « Fais gaffe, avec autant de kilos pris d'un coup, on va croire que tu nous fais une seconde grossesse ». Sa voix se voulait moqueuse et sarcastique. Il avait beau être mal, voir les efforts que fournissait Max pour l'empêcher de sombre davantage lui faisait toujours chaud au cœur. « De toute manière je suppose que je n'ai pas le choix ? », rajouta-t-il sur un ton des plus résignés tout en emboîtant le pas de son amie en direction de sa voiture.

Le trajet fut court et c'est donc rapidement que les deux jeunes gens s'installèrent en terrasse après avoir commandé de quoi boire et se sustenter. C'était une belle journée aujourd'hui dont Ismaël aurait pu profiter si ce dernier avait prêté attention au paysage. Sortant une cigarette d'un paquet déjà bien entamé, il la porta à sa bouche et l'alluma aussitôt. Il tira ainsi une grande latte – comme pour se donner de la force – avant de prendre la belle à partie : « Je sais pourquoi tu fais ça Max, c'est gentil mais t'en fais pas... je vais bien...», finit-il par un gros mensonge. Évidemment que cela était faux. Cependant, l'idée même d'en parler ré-ouvrait un peu plus cette plaie déjà béante.
 
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MessageSujet: Re: fix you (ismaël)   fix you (ismaël) EmptyDim 25 Juin - 16:23

Fix you
ismaël & max
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Les apparences pouvaient être trompeuses, surtout pour ceux qui ne connaissaient que très peu Ismaël. En surface, tout semblait aller pour le mieux, mais au fond la jeune femme savait très bien que ce n'était pas le cas. Bien que de son côté les choses avaient été totalement différentes, elle avait vécu un peu la même chose avec Eli. Cela remontait à près de quatre ans maintenant, une éternité, mais elle ne pouvait pas oublier car sa présence était toujours là en la personne de leur fils. Avoir une relation amoureuse avec un professeur, ça n'arrive qu'aux autres, mais elle n'avait jamais eu la chance de ressentir ce qu'il avait pu faire naître en elle. Max ne pouvait que comprendre ce qu'était en train de vivre son meilleur ami. Son ton moqueur lui fit ouvrir la bouche et elle lui tapa gentiment l'épaule. « Sache mon cher que pour que cela puisse se reproduire, il faudrait déjà qu'un homme partage mon lit. Ce qui n'est pas le cas et est très regrettable. Mais même quand je ressemble à un ballon de baudruche, je suis tout simplement irrésistible. » Elle avait dit cela d'un ton faussement malheureux, même s'il était vrai qu'elle n'avait eu aucune once de relation depuis un bon moment. La gent masculine semblait totalement terrifiée par le petit bonhomme de trois ans qui avait la plus grande place dans son cœur. C'était lui et les autres ensuite, cela ne changerait pas de sitôt. « Je suis contente de savoir que tu l'as compris, surtout que pour toi j'ai dû me battre avec ma voiture pour qu'elle m'amène jusqu'ici. Bien entendu, j'ai encore une fois été la plus forte. » Tout en disant cela, elle leva les bras et fit semblant de montrer ses muscles. Quasi inexistant bien entendu. Elle aimait bien faire la folle juste pour essayer de lui remonter le moral, pour voir un sourire sincère sur son visage. C'était son objectif premier et la raison de sa présence ici. Une fois installer en terrasse et leur commande devant eux, elle soupira de bien-être. Max était en train de boire une gorgée de sa boisson quand elle vit son ami en train d'allumer une cigarette. Elle secoua la tête, mais ne put rien lui dire car c'était aussi une mauvaise habitude qu'elle avait prise. Seulement quand elle n'était pas en présence de son fils, elle faisait toujours attention. C'est silencieusement qu'elle l'écouta avant de laisser échapper un petit rire. « Ismaël, tu sais à qui tu parles ? Tu crois vraiment que je vais tomber dans le panneau et rentrer tranquillement chez moi ? Tu te mets le doigt dans l’œil mon petit loup. Tu crois que c'est en te convainquant que tu va bien que c'est le cas ? C'est faux et croit moi, je parle d'expérience. Je ne peux pas te dire que je sais ce que tu ressens, ce n'était pas pareil avec Eli... » Max baissa les yeux un instant, il était rare qu'elle se permette de repenser à lui et encore moins d'en parler, il n'y avait qu'avec son ami qu'elle le pouvait. Leur relation avait été éphémère, n'avait duré à peine qu'un mois. Il était le goût de l'interdit pour elle, un jeu au départ, mais elle avait fini par s'y brûler les ailes quand elle s'était rendu compte en être tombée amoureuse. Un jeu dangereux. « Ce n'est pas facile d'en parler, je le conçois, mais ce n'est pas en te morfondant que tout ira mieux. Merde, Ismaël, je suis désolée de parler comme ça, mais je ne veux pas te voir t'effondrer. Cela risque d'arriver et bien que je sois forte, je ne sais pas si j'arriverais à te remettre debout. » Elle poussa un soupir avant de se pencher pour lui prendre la cigarette qu'il avait toujours dans la main avant de la porter à sa bouche. La bouffée de nicotine lui fit le plus grand bien. « On ne peut rien contre l'amour et sache que même si tu respectes tes parents, moi, je ne leur dois rien. Alors même si je dois foutre le bordel et me mettre un paquet du monde sur le dos, je ferais mon possible pour que tu retrouves le sourire. Même si ce n'est qu'auprès d'elle que cela arrive. »

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by Wiise


Dernière édition par Max Audley le Lun 26 Juin - 13:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: fix you (ismaël)   fix you (ismaël) EmptyLun 26 Juin - 2:41

Fix you (Max & Ismaël)
EXORDIUM.
L'amitié peut être la plus belle chose qui soit si l'on est entouré de personnes dignes de ce nom. Par chance pour Ismaël c'était le cas. Il avait Max. Il connaissait cette fille depuis sa plus tendre enfance. Depuis ce jour, ils avaient toujours étaient là l'un pour l'autre. Que ça soit pour les bons ou les mauvais moments. Et dans le cas présent, quand bien même Ismaël pensait pouvoir s'en sortir tout seul, il ne pouvait nier que la simple présence de la brunette suffisait à lui redonner le sourire. Heureusement pour sa santé mentale qu'elle était là. Avec ce qu'elle avait vécu quelques années auparavant, il semble évident qu'elle était la mieux placée pour comprendre la situation du garçon. D'autant plus que très peu de personnes étaient au courant de sa relation interdite avec sa professeur. Ainsi, Max était plus ou moins sa seule confidente, la seule avec laquelle il pouvait en parler.

Au travers de ses lunettes de soleil, Ismaël observaient les badauds passaient devant son champ de vision tout en  buvant les paroles de Max. Gêné par la véracité de ses propos, il ne put s'empêcher  de se mordiller la lèvre inférieure. Elle avait vu juste en lui. Impossible de lui mentir sans qu'elle n'en perçoive la fausseté des mots. Évidemment qu'il n'allait pas bien et même s'il voulait y croire afin de ne pas remuer le passé, la jeune mère n'était pas dupe. « Tu ne lâcheras pas le morceau hein ? », lui répondit-il presque en soupirant. « Je crois que j'ai jamais vu quelqu'un d'aussi têtu... à part moi peut-être ». En effet, nul ne pouvait surpasser le tempérament de ces deux là réunis. Quand ils avaient une idée en tête, difficile de les persuader d'abandonner. Mais pour ce qui était d'Ismaël, en ce moment, les choses étaient plus compliquées. Sa vulnérabilité était à son plus haut niveau si bien que le simple fait d'évoquer son ancienne relation engendrait un pincement au cœur des plus douloureux. Une peine qu'il refusait de faire sortir par peur de s'effondrer. Toutefois, c'était sans compter sur la détermination de son amie à lui faire cracher le morceau.  Serrant les dents pour se retenir au maximum, il la laissa attraper sa cigarette pour en savourer à son tour la précieuse fumée. Habituellement il était du genre à fumer de manière occasionnelle, sauf que ces derniers temps le besoin d'inhaler sa dose de nicotine était devenu bien plus importante.  Il inspira profondément en écoutant les derniers paroles de la brunette, le tout le poing serré comme pour se donner de la force. « Je veux juste que ça s'arrête Max. Je veux juste oublier. Parce que chaque fois que je ferme les yeux je la vois. Son sourire, ses yeux... », s'arrêta-t-il soudainement en laissant échapper un petit rire nerveux. « Merde j'ai vraiment l'air d'un con. Regarde-moi, on dirait un gamin tout juste dépucelé. C'est pathétique sérieux ». Il en arrivait à s'exaspérer lui-même. Passant sa main dans ses cheveux, le jeune homme se maudissait d'ouvrir la bouche car il pouvait sentir un flot d'émotions intense l'envahir à grands pas. « Enfin bref, merci de ce que tu fais pour moi. Je sais que tu n'as que faire de mes parents, et crois-moi j'aurais pu passer outre leur avis aussi s'ils ne m'avaient pas fait comprendre qu'ils porteraient plainte contre elle... Je n'ai donc pas eu le choix. Je ne voulais pas qu'elle perde son poste ou pire encore.. », poursuivit-il avec la gorge nouée. C'était si dur de dire tout cela à haute voix. N'ayant pas d'alcool à portée de main, Ismaël dut se contenter de sa tasse de chocolat chaud dans lequel il tenta de noyer son chagrin. Mais déjà il sentit des larmes embrumer ses pupilles d'un bleu azur derrière ses lunettes noires. « Je ne sais plus quoi penser Max. Tout ce que je sais c'est que ça fait un mal de chien et que je n'arrive pas à m'en débarrasser ».  
 
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MessageSujet: Re: fix you (ismaël)   fix you (ismaël) EmptyLun 26 Juin - 13:55

Fix you
ismaël & max
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« Tu me connais, tu sais très bien que je ne baisserais pas les bras. Si je n'avais pas cette qualité ou ce défaut, August ne serait pas là aujourd'hui. Et je n'aime pas te voir dans cet état, même si c'est normal vu ce que tu viens de vivre. Je sais que ce n'était pas qu'une amourette avec elle, ce n'était pas juste une fille comme les autres à tes yeux et remonter la pente ne va pas être facile, je le sais. » Max n'était pas le genre philosophique, ce n'était pas une de ses qualités, mais elle savait très bien ce qu'était en train de vivre son ami. L'amour était un putain de sentiment, faisant naître des sensations dont on ne voudrait jamais se passer mais laissant derrière lui des cicatrices qu'il est plus que difficile de refermer. Elle n'avait eu la chance de connaître ça qu'une fois, tout du moins c'est ce qu'elle pensait et tout comme pour Ismaël, ça avait été avec une personne inaccessible. Un professeur. « Ouais, on est pareil nous deux et tu sais que je ne t'abandonnerais pas, tout du moins jusqu'à ce que tu ailles vraiment mieux ou que tu me fuies. » Après tout, elle lui devait bien cela, il avait été présent quand tout avait pris une tournure inattendue dans sa vie. C'était avec lui qu'elle avait fait des dizaines de kilomètres pour acheter un test de grossesse et qu'elle avait découvert qu'elle était bel et bien enceinte. Ses larmes, c'est lui qui avait réussi à les calmer et lui faire comprendre que le choix lui revenait. Un ami comme lui, c'était rare et elle se devait d'être là, maintenant. Max l'écouta attentivement, sachant très bien que dans le fond ça lui faisait le plus grand bien de s'épancher, même s'il pensait le contraire. Son cœur se serra toutefois quand elle l'entendit dire qu'il n'arrêtait pas de penser à elle, c'était normal, mais elle pouvait ressentir la douleur dans chacun de ses mots. « Non, tu n'es pas con, je t'interdis de dire ça, c'est bien compris ? » Sa voix était dure, mais elle ne voulait pas qu'il parle de lui comme ça. Il n'était pas ce qu'il était en train de dire. « Tu es amoureux et loin d'être con, sinon crois-moi il y aurait plus de la moitié de cette planète qui le serait. Quant à être pathétique, on l'est tous quand il s'agit de sentiment. Je veux dire, tu ne pouvais pas prévoir de vivre un truc aussi fort avec une femme comme elle. C'était quelque chose que personne ne pouvait prévoir. » Elle en savait quelque chose sur le sujet. Ce jeu qu'elle avait joué avec Eli lui avait laissé bien plus qu'un cœur brisé, mais dans le fond, il lui avait donné bien plus qu'elle n'aurait pu espérer avoir un jour. « On est tous pathétiques, moi la première. Comment on peut juger quand il s'agit d'amour. Le professeur Kennish est une femme magnifique, j'avoue que si j'avais été un mec ou encore été lesbienne, mon Dieu, j'aurais été folle de ne pas avoir eu une quelconque attirance pour elle. » C'est vrai que son ami n'avait pas pris la pire de leur professeur, c'était une femme qui attirait le regard et elle devait avouer avoir été jalouse en se rendant compte que jamais elle n'arriverait à la cheville d'une telle femme. « Je me serais posé des questions sur ta santé mentale si c'est Mlle Bowers qui avait attiré ton attention. » C'était une petite pique d'humour, elle voulait voir un petit sourire sur son visage, autre chose que ce masque de tristesse qu'il tentait de cacher derrière ses lunettes de soleil. « Et elle aussi a vu ce que moi je vois depuis toujours en toi. Tu n'étais pas simplement un jeune gars à ses yeux, elle a su voir au-delà de l'élève et c'est ce qui a fait qu'elle est tombée amoureuse. » Ismaël avait toujours eu du mal à voir qu'il avait bon nombre de qualités, qu'il était plus intéressant qu'il ne pensait vraiment. Pourtant, elle faisait tout ce qui était en son pouvoir pour le lui faire comprendre depuis bien des années. Son cœur se serra quand elle entendit l'émotion dans sa voix et elle bougea sa chaise pour se trouver près de lui et prendre sa main dans la sienne. Quand elle entendit la fin de sa phrase, elle ne put s'empêcher d'ouvrir grand la bouche sous le choc, ce moquant totalement du regard des autres. « Ils ont fait ça . Mais bon Dieu, j'ai envie d'aller leur casser la gueule, tu t'en rends compte ? C'est mal ce que je suis en train de dire et les pensées que j'ai, mais tes parents, ils ne devraient vouloir que ton bonheur. Rien d'autre. » Elle était écœurée, mais elle pouvait comprendre le choix qu'avait fait son ami, après tout elle avait fait de même en apprenant sa grossesse. Prévenir Eli aurait été simple, elle avait encore son numéro, mais elle avait eu trop peur que sa carrière prenne fin aussitôt. « Je comprends ton choix, mon chéri, mais tu es maintenant sexuellement majeur et ils n'ont plus rien à dire. De plus, ils n'ont aucune preuve comme quoi votre relation remonte à plus loin et cette menace de porter plainte contre elle, c'est vraiment bas. Ils savaient pouvoir te manipuler de cette manière, les salopards. Excuse-moi de parler comme ça, mais je commence à être légèrement énervé contre tes géniteurs. » C'était même peu de la dire, mais Max savait qu'elle n'aurait aucun poids devant les parents de son ami et avait beaucoup à perdre. En entendant la suite, elle ne put que le prendre dans ses bras et le serrer contre elle, un peu comme elle le faisait avec son fils quand il était triste. Ce n'était pas la même chose, mais cela pouvait lui faire du bien. « Je sais, Ismaël, mais tu sais que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que tu ne ressentes plus cette douleur. Si tu veux, je serais même prête à aller voir Mlle Kennish pour savoir comme elle va, pour lui transmettre un message de ta part. Si cela pouvait te faire du bien, je le ferais. » Il n'avait qu'un mot à dire et elle irait, ce n'était pas comme-ci elle ne mettait plus les pieds au lycée. Ses cours du soir pouvaient être un bon alibi pour qu'elle croise son ancien professeur d'éducation sportive dans un couloir. « Je ferais tout pour toi, Ismaël, je te dois beaucoup et il est certainement temps que je te rende ce que tu m'as donné un jour. »

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Dernière édition par Max Audley le Jeu 29 Juin - 20:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: fix you (ismaël)   fix you (ismaël) EmptyMar 27 Juin - 22:24

Fix you (Max & Ismaël)
EXORDIUM.
« Non.. le moins que l'on puisse dire c'est que ce n'est pas une fille comme les autres. Elle était hors catégorie sans aucun doute ». Les paroles de Max s'imprégnaient en lui avec force et caractère. La plupart du temps il voyait la jeune fille douce et presque fragile en apparence, mais depuis bien longtemps Ismaël connaissait la véritable nature de son amie. Une femme forte et indépendante. Elle avait vécu sans doute bien pire que lui entre son père arrêté et sa grossesse surprise à ses 16 ans. « Oh ça je n'en doute pas ! Depuis la primaire tu me colles aux basques », dit-il avec sarcasme avant de rajouter avec un petit sourire, les yeux toujours embrumés par les larmes « Et puis je me souviens de notre promesse d'être toujours là l'un pour l'autre, quoi qu'il arrive ». Des mots vrais et sincères que les deux jeunes gens avaient respectés d'aussi loin qu'ils se souviennent. Dans les bons comme les mauvais moments c'était ça leur devise. Nécessitant à nouveau de la nicotine, Ismaël se reprit une cigarette et l'alluma, laissant ainsi sa précédente clope aux doigts de la brunette. Il avait bien besoin d'en fumer une jusqu'au filtre. Elle ne serait pas de trop à cette occasion. Il continua d'écouter Max qui commença à hausser le ton, tout en dégustant son chocolat chaud, petite saveur au creux des papilles malgré la douleur constante dans ces entrailles. « C'est justement ça le problème. J'ai jamais été comme ça. Je veux dire.. je n'ai pas le souvenir d'avoir été aussi amoureux d'une personne depuis.. beh depuis toujours en fait. Et j'en suis presque à regretter ça si c'est pour ressembler à un zombie maintenant ». Il est vrai que pour Ismaël ces derniers mois avaient été plus que difficiles, l'étudiant vivant comme au ralenti. Du coup , la simple présence de Max le réconfortait et ses dires le rendaient plus fort. Il avait du mal à l'avouer mais l'avoir obligé à la suivre était sans doute l'une des meilleures choses qui lui soit arrivé depuis un moment.  Elle savait toujours comment lui remonter le moral tout en insinuant qu'il avait cette fâcheuse tendance à se sous-estimer sans arrêt. « J'aimais croire que nous étions plus que ça, qu'elle me voyait différemment des autres comme moi je le faisais. Hélas, que ça soit le cas ou non, les choses sont terminées désormais ». Quand bien même cela lui faisait un bien fou de pouvoir extérioriser ses sentiments tourmentés, un pincement au cœur continuait de le ravager chaque fois qu'il mentionnait sa relation avec Siddhi. C'est à cet instant précis, comme si elle l'avait deviné, que Max se rapprocha du garçon et lui prit la main en guise de compassion. Une grande bouffée de fumée s'insinua dans le fond de sa trachée, lorsqu'il porta de nouveau sa cigarette à la bouche. Il écouta de plus belle la colère monter dans le ton de sa meilleure amie, choquée par ses propos et l'attitude de ses parents. Il ne pouvait qu'être d'accord avec elle à vrai dire puisqu'il ne leurs adressait quasiment plus la parole depuis trois mois. Lui qui avait toujours été proche de ses géniteurs, le voilà qui s'était éloigné de leur affection. « Oh ne t'en fais pas Max, tu prêches un converti. Je les ai maudis de tous les noms à ce moment là. D'ailleurs depuis, moins je leur parle et mieux je me porte ». Dans un sens il savait que la demoiselle avait raison. Il aurait pu rester avec Siddhi aux yeux de la loi mais c'était sans compter sur la persévérance de ses parents à obtenir ce qu'il voulait. Leur empire ne s'était pas construit simplement avec de la compréhension et de la gentillesse. Il en était pleinement conscient. « Mais même si légalement ils ont tort, je te rappelle que l'on parle des Barnes. On a le bras long dans la famille. Il suffirait d'un mot de mon père ou ma mère au directeur de l'établissement pour que Siddhi soit pointée du doigt et renvoyée ». Ismaël pouvait comprendre que des parents aient peur quant à une différence d'âge pareille, cependant il n'aurait pas pu imaginer une seule seconde voir les siens en arriver à du chantage pour mettre fin à cette relation. Attendri par les douces paroles de la belle, le jeune homme serra davantage sa main en guise de gratitude. « Merci Max. Vraiment, merci ». Il hésita un instant avant de poursuivre. « A vrai dire, il y a quelque chose que je voulais lui donner avant de devoir tout arrêter... », avoua-t-il à demi mot tout en se mettant à chercher dans son sac à dos. Il en sortit sa pochette à dessins et fouilla dedans pour en extraire finalement le portrait au fusain d'une vieille dame. « C'est en se promenant non loin de l'ancienne ville qu'on avait pu apercevoir cette grand-mère assise devant sa maison, surveillant ses petits enfants en train de jouer dans la rue. Elle avait ce je ne sais quoi dans le regard qui nous avait fait frissonner d'empathie ». Cette simple remémoration lui décrocha un sourire nostalgique. « Je lui avais promis que même vieille et décrépie comme cette mamie, je continuerai à l'aimer. C'était deux jours avant qu'on sache pour nous deux ». Il était sincère. « Je n'ai donc jamais eu l'occasion de le lui donner. Si tu pouvais peut-être discrètement lui transmettre, ça serait super », finit-il par dire en lui tendant l'esquisse élaborée.   
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MessageSujet: Re: fix you (ismaël)   fix you (ismaël) EmptyJeu 29 Juin - 20:52

Fix you
ismaël & max
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« Elle est hors du commun, tout comme toi. » Max avait dit cela tout en regardant son ami, c'était tout ce qui lui était venu à l'esprit. Depuis le temps qu'elle le connaissait, elle savait que ce n'était pas un garçon comme les autres et cela faisait aussi partie de son charme. Un jour, une fille de son entourage lui avait demandé si elle n'était pas amoureuse de lui et elle avait tout simplement éclaté de rire. Oui, il y avait une once d'amour entre eux, mais bien différente de celle qu'on avait tout de suite à l'esprit. Pourtant, il aurait été bien facile de ressentir ce genre de chose pour lui, mais ce n'était tout simplement pas écrit. Leur attirance était pour des personnes inaccessibles. Un rire passa ses lèvres quand elle l'entendit dire qu'elle le collait depuis des années, il n'avait pas faux. « C'est réciproque, mon chéri, tu ne peux pas dire le contraire. » Son cœur se serra à l'entente de la promesse qu'il s'était faite quand ils n'étaient encore des gamins, quand ils n'avaient pas conscience de ce que la vie pouvait leur réserver. Elle n'avait pas été tendre avec eux. Le souvenir était d'autant plus vivace qu'elle portait toujours ce bracelet d'amitié qu'ils avaient échangé. Un cadeau qui lui était plus que précieux. « Oh que oui. Et je serais toujours là quand je serais vieille et impotente. Je harcèlerais mon fils pour qu'il me conduise chez toi, il n'aura pas le choix. » Max l'écouta attentivement, ne pouvant s'empêcher d’acquiescer quand il lui fit part du fait qu'il n'avait jamais ressenti ça pour qui que ce soit. Le fait d'être si proche l'un de l'autre était un bon moyen de comparaison, elle avait vu les quelques filles qui avaient eu un tant soit peu d'importance dans sa vie. Rien de comparable, ce qu'il ressentait aujourd'hui n'était rien d'autre que le grand amour, celui qui faisait rêver et aussi souffrir. Celui que tout le monde voudrait vivre un jour. Mais elle ne pouvait cautionner ce qu'il avait dit par la suite. « Tu es en train de me dire que tu regrettes ce que tu ressens pour elle ? Non, tu n'as pas le droit je ne suis certaine que malgré sa douleur, elle ne regrette pas de t'aimer. Crois-moi, je suis même certaine que ce sont ses sentiments pour toi qui la font qu'elle tient le coup. Raccroche-toi à ça et dis-toi qu'un jour, vous serez à nouveau ensemble. Il ne peut pas en être autrement. » Elle se la jouait un peu Madame Irma sur le coup, mais elle ressentait cela au plus profond d'elle-même. Max serait même capable de tout pour qu'ils se retrouvent, du moment que cela n'avait aucun impact sur son fils. Tout en avalant une longue gorgée de chocolat, elle secoua la tête, évitant de justesse de renverser le liquide sur son tee-shirt. « Tu ne dois pas seulement croire qu'elle te voyait autrement, c'était le cas, mais toi ça dans la tête sinon je vais te l'ancrer dans ton petit crâne. Ce serait dommage d'abîmer ta jolie gueule, tu ne penses pas ? » Une nouvelle petite pique d'humour, pour détendre l'atmosphère, pour qu'il retrouve un peu le sourire. Après tout, il avait toujours eu le mot pour lui remonter le moral au cours de sa grossesse et les mois qui avaient suivi la naissance d'August. Elle ne se sentait absolument pas à la hauteur et pensait être une mauvaise mère. Le manque de sommeil et son inexpérience avaient eu raison de cette idée que tout serait simple car elle aimait son enfant. Elle avait pu compter sur Ismaël, comme toujours. Un soupir de soulagement passa ses lèvres quand il lui fit comprendre que ce n'était plus l'amour fou avec ses parents. C'était des gens bien, même si les apparences avaient toujours de l'importance pour eux. La preuve, la mère de son ami n'avaient pas trop apprécié quand elle avait débarqué la première fois avec son fils dans son landau. Un souvenir impérissable pour elle. « Ce n'est pas un palace, mais tu sais que tu es le bienvenue chez moi si tu as besoin de t'éloigner d'eux. En plus, Gus serait heureux que son tonton Ismaël dorme à la maison. Tu sais qu'il est complètement dingue de toi et il veut te montrer son nouveau garage, tu n'y échapperas pas. » Cela lui changerait peut-être un peu les idées, même s'il devrait se contenter du canapé qui n'était plus tout jeune. Ou alors, elle lui laisserait son lit et partagerait celui de son fils, cela ne la dérangeait pas le moins du monde. Sa tasse claqua sur la table et elle sentit le regard du serveur derrière elle. Sa réaction était peut-être exagérée, mais les géniteurs Barnes lui tapaient légèrement sur les nerfs. « Putain, mais ils ne devraient vouloir que ton bonheur, rien d'autre. Et qu'est-ce que dit Theo de tout ça, elle est au courant ? » La grande sœur de son amie était une jeune femme pour qui Max avait beaucoup de considération, c'était un véritable modèle à ses yeux et elle la considérait un peu comme l'aînée qu'elle n'avait jamais eue. La présence féminine qui avait toujours fait un peu défaut dans son existence. Cette dernière avait certainement pris la défense de son frère, tout du moins elle l'espérait. Bien qu'elle soit présente et qu'il puisse compter sur elle, il avait tout de même besoin de ses proches. Sa famille était tout de même importante à ses yeux. Cette pensée s'échappa aussitôt de son esprit quand elle le vit fouiller dans son sac à la recherche du dessin et vit naître ce petit sourire sur son visage. Elle avait eu une bonne idée en lui faisant cette proposition et surtout, ça ne lui coûtait absolument rien de faire cela pour lui. Un petit rire passa ses lèvres quand elle entendit sa réflexion sur leur futur avant de prendre le dessin entre ses mains. « C'est le genre de promesse qu'on rêve toutes d'entendre. » Son regard courait sur les lignes sur la feuille et son cœur manqua plusieurs battements. Max avait l'impression de voir cette vieille femme en face d'elle, chaque détail la rendait vraiment vivante. « Waouh, je comprends qu'elle ait fait naître quelque chose en vous. » Ismaël avait toujours eu un véritable talent pour le dessin, qu'elle lui avait envié quand ils n'étaient encore des enfants et qu'elle dessinait véritablement comme un cochon. « Je te promets de le lui transmettre dès que je la vois, certainement demain puisque j'ai un cours du soir. Tu veux que je lui dise quelque en plus ou tu veux lui écrire un mot. Je te promets de ne pas le lire et cela malgré ma curiosité presque maladive. » Elle avait dit cela avec un petit air taquin. C'est vrai qu'elle aimait toujours savoir, mais elle savait aussi quand elle devait garder ses yeux et ses oreilles dans sa poche. Un vibrement dans cette dernière la fit légèrement sursauter et en ouvrant le SMS qu'elle avait reçu, un petit rire passa ses lèvres. Son fils y arborait un grand sourire, le visage barbouiller de chocolat provenant de la tartine qu'il tenait dans sa main. Elle tendit son téléphone à son ami. « Regarde ça, le bonheur ultime pour lui, du chocolat. Parfois, je me dis que j'aurais adoré ne pas grandir, tout aurait été bien plus simple. Tu ne crois pas ? »

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