is it too late now to say sorry - ari

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[is it too late now to say sorry]

Demander pardon n’est pas chose aisée et pourtant par moment il faut apprendre à mettre sa fierté de côté et à se lancer. Admettre ses fautes. Demander le pardon. Riley en avait bien besoin. Elle avait besoin de son ami qu’elle avait salement envoyer paître quelques semaines plus tôt. Elle n’avait pas pensé un seul mot qu’elle avait prononcé et pourtant, elle avait été si convaincante qu’elle y avait cru elle-même. Elle avait besoin de lui, elle avait beau lui avoir fait comprendre le contraire de la pire des manières qu’il soit, elle avait besoin de son ami. Elle avait besoin d’Ari.
La porte de son ami se tenait devant elle et pourtant, elle n’osait frapper. Elle avait peur. Elle lui avait dit des choses horribles. Des choses horribles sur lui, sur son frère, sur sa famille. Autant de choses qu’aujourd’hui regrettait terriblement d’avoir dit. Elle n’avait aucune excuse pour son comportement. La mort de sa mère ne pouvait pas tout excuser. La jeune brune se mordit la lèvre et leva lentement sa main avant de l’arrêter net. Elle ne pouvait pas frapper. Elle n’y arrivait pas. La peur la tétanisait. Elle connaissait Ari et elle savait à quel point c’était un garçon doux et respectueux. Cependant, elle savait aussi qu’elle l’avait forcément blessé quelque part. Il n’était pas revenu à la charge, il l’avait laissé. Riley resta encore face à la porte un bon moment, perdue dans ses pensées. Elle ne savait même pas quoi dire à son ami. Cependant, elle se devait de demander pardon. Elle se devait d’admettre ses fautes et de se présenter à lui, espérant pour qu’il lui pardonne. Elle ne pouvait plus rester sans lui. Il avait toujours été là, du plus loin qu’elle s’en souvienne. Sans s’en rendre compte, son poing frappa légèrement la porte, trois fois. Elle retint son souffle, attendant que la porte s’ouvre. Si ça se trouve, il n’était même pas là. Si ça se trouve, il était de sortie comme un samedi soir. Elle n’avait pas pensé à tout cela. Rapidement, le stress se rajouta à la peur et la brune commença à transpirer. Elle toqua une nouvelle fois en lâchant un « Ari c’est moi. S'il-te-plaît, j'ai besoin de te parler. Je suis désolée. ». Comme si ça allait changer quelque chose. Au contraire même, peut-être que ça allait lui donner encore plus de raison de ne pas ouvrir cette fichue porte.

**Invité**

le brun court dans l'appartement à la recherche de son carnet. il l'a perdu dans tout ce bordel ou peut-être à l'université, il n'en sait rien. pourtant, c'est quelqu'un de tout sauf bordélique. il est ordonné, ses livres sont triés par couleur, ses feuilles rangés dans des classeurs appropriés, son seul bic est toujours rempli d'encre et en a sûrement d'autres dizaines dans un tiroir uniquement destiné aux bics et fluos. en gros, ari est certainement le garçon le plus ordonné d'havensford. alors perdre son carnet, c'est quelque chose d'inhabituel et catastrophique. tout ses dessins se trouvent dans ce carnet, ainsi que quelques notes qu'il a prit. son carnet est précieux, voir même intime. il a demandé à ses colocataires s'ils avaient vus ce fameux livret, comme ils l'appellent, mais aucun d'eux n'a pu aider le kennedy a trouvé cet objet précieux. c'est horrible, le gamin perd patience. on vient toquer à la porte, tout le monde crie 'pas moi' et l'unique personne restante est ari. seulement, ce n'est pas le bon moment. il est légèrement paniqué et occupé. le gamin ne peut pas perdre son temps. c'est sûrement les voisins du dessous qui viennent se plaindre, encore une fois. ari n'a pas son temps à perdre avec ces personnes toujours mécontentes. même les voisins d'en face ne disent rien. il n'y a qu'eux. alors qu'il passe devant cette fameuse porte d'entrée, une voix familière résonne. riley. il se stoppe et se remémore la dernière fois qu'ils se sont réellement parlés. aux dernières nouvelles, les deux n'étaient pas en bon terme et ari n'avait pas cherché à reprendre contact. pas qu'il était vraiment fâché. il pensait juste que la belle était lassée de lui ou encore effrayée vu l'affaire qui tramait autour des kennedy, plus particulièrement son double. elle s'excusa et une grimace apparu sur le visage d'ari. il s'approcha de la porte et l'ouvrit dans la volée, tombant sur son amie. - riley. je m'attendais à tout, mais pas à toi. il dit, les sourcils froncés. s'effaçant pour laisser la brune entrer. - entre. ne reste là. il sourit légèrement avant de refermer la porte et de se diriger vers le salon en compagnie de riley. - que me vaut donc ta visite surprise ? il haussa un sourcil en se tournant vers son amie. - encore un petit quelque chose à me cracher au visage ? tu peux. j'ai l'habitude, ces temps-ci. dit-il, sûrement sur le coup de la fatigue. beaver, ses parents et maintenant riley. le gamin n'était même plus surpris, à force.