it's a bad, bad world. (tony)

- nom complet: tony n'est pas un diminutif mais bien son prénom, reeves est son nom de famille. famille qui lui a pourtant tourné le dos quand il en avait le plus besoin. - âge, lieu de naissance: il est âgé de vingt-neuf ans, presque la trentaine. il a vu le jour à Havensford. - nationalité, origines: les reeves sont des américains pur souches avec quelques origines canadiennes et française. - occupation: avant, il était propriétaire d'un bar lounge sur la plage puis, son entreprise a été liquidée. aujourd'hui, il n'a plus rien. - statut monétaire: il était normal, puis il a été laborieux et puis, il a été indemnisé alors maintenant, c'est mieux, $$$$$$$$. - statut civil: brisé, seul, abandonné. - à havensford depuis: toujours, il en connaît tous les recoins. - caractère: impulsif, généreux, téméraire, renfermé, drôle, sociable, courageux, lunatique, franc, honnête, loyal, sensible, têtu. - avatar: bob morley. - pourcentage de bonheur: 0% - 25%.

[tell the story of tonight]

assis là, devant cette cour d'assise, devant ces avocats, devant ce juge et devant ta famille. t'attends, tu réponds aux questions, tu lances des regards lourd à ton avocat, elle seule peut t'éviter le pire, elle seule peut te sortir de là. mais tout semble perdu d'avance, personne ne te croit parce qu'elle a décidé de t'accuser à tort alors que tu as simplement voulu l'aider. c'était un début de soirée, vingt-deux heures à tout cassé, t'avais fermé plus tôt le bar ce soir-là pour pouvoir rentrer plus tôt et retrouver kyle, passer une petite soirée tranquille à la maison. tu arpentais les rues de Havensford en direction de ton immeuble et puis, t'as entendu des gémissements alors, tu t'es approché de la ruelle et tu l'as trouvé, elle, celle qui a brisée ta vie, au sol, à moitié déshabiller. t'as pas hésité, c'est dans ton caractère, tu t'es dirigé vers elle et t'as simplement voulu l'aider, tu t'es penché et tu as commencé à la rhabiller en lui demandant si tout allait bien, si elle n'avait mal nul part. et puis les autres sont arrivés, des passants, la cohu, ça criait de partout, un homme t'as même sauté dessus lui hurlant de la lâcher. - j'ai rien fais ! tu hurlais. bordel, ce n'était pas toi, tu voulais l'aider, tu venais d'arriver. on t'a poussé contre un mur pour te retenir mais, tu n'avais pas l'intention de partir de t'en aller, tu n'étais coupable de rien. et pourtant, elle a dit que c'était toi, que tu l'avais violée, que tu l'avais agressé. toi, du haut de tes vingt-quatre ans, comment aurait-tu pu être capable d'un tel acte ? pourtant, on l'a cru elle. les événements se sont enchaînés et, maintenant t'es assis là, t'attends le jugement. ton avocate t'avait prévenu que ça allait être dur mais, tu n'imaginais rien de tout cela. et le juge a prit la parole, et tu n'entendais plus rien autour de toi, tu ne voyais plus ta famille assise sur les bancs en face, tu ne voyais plus Kenzi qui pleurait, tu ne voyais plus ce regard de honte que ton père avait sur toi, t'écoutais seulement. - et l'accusé est reconnu coupable. agitations, angoisse, tu ne sais plus, tu ne sais plus si tu dois partir en courant, hurler, pleurer, frapper. tu réagis pas, tu vois seulement ta soeur quitter la salle en courant, tu vois ton père se prendre la tête dans les mains, tu vois ton frère essayer de venir vers toi. mais c'est trop tard, elle a gâché ta vie. tu écope de vingt-cinq ans de prison pour un crime que tu n'as pas commis, t'es bousillé, t'es brisé, t'as tout perdu pour rien.


- putain, c'est bon d'te voir mon frère ! tu disais, en resserrant l'étreinte avec ton frère. cinq ans après, tu te retrouvais dehors, parce que la vie t'avait enfin sourie. elle a reconnue avoir mentit et t'avoir accusé à tort, que tu n'avais rien fait. comme par hasard les caméras de surveillance ont enfin pu être prise comme preuve, tu as été acquitté de toutes accusations, tu as été relâché sur le champ. alors tu as appelé ton frère, parce qu'il a été le seul à venir te voir, à te soutenir et à t'aider pour sortir de ce trou. parce qu'il était le seul à être encore là, à tes côtés, le seul. - j'ai essayé de prévenir papa mais, il a raccroché quand j'ai dis ton prénom. disait Jared, tu le savais. cela faisait cinq ans que ton père ne t'avait pas adressé la parole, t'étais comme mort pour lui. comme ta soeur, il te pensait vraiment capable de faire ce genre de chose, c'était inconcevable pourtant. personne n'est au courant que tu es sorti, ou en tout cas si ils le savent, ils ne se foulent pas pour venir prendre des nouvelles. mais tu t'en fiches, tant pis, tu dois tout recommencer à zéro maintenant, absolument tout. plus de travail, plus de domicile, plus rien. elle t'as tout prit mais, tu t'en sortira, tu n'as besoin de personne. la vie te l'a bien prouvé, on pense toujours être accompagné et finalement, on est vite déçu. tu as perdu cinq ans de ta vie, tu n'en perdra pas une minute de plus, tu vas tout reprendre en main.

+1.

à vous.

tu m'oublies pas et quand tu veux/peux, on s'fait un rp ?

of course que non j't'oublie pas mon petit, je suis disponible et je veux !