people leave their bodies to science. i think cannibals would be so much more grateful (james)

- nom complet: James Evans Hudson. Nom tout ce qu'il y a de plus anglais, de plus british à son sens. Aucune histoire particuilère, aucune signification cachée ; il ne s'agit là que de prénoms que ses parents avaient su apprécier. Néanmoins, en grand fan de Sherlock Holmes, il ne peut s'empêcher d'éprouver bêtement un peu de fierté de partager le nom d'un des personnages récurrents. - âge, lieu de naissance: les trente ans sont atteints, un âge un peu difficile à supporter pour James qui ne voulait jusque là absolument pas penser à la vieillesse. Force est de constater qu'il ne restera pas jeune éternellement. Sa ville de naissance, elle, est la belle Londres. Ville qu'il aime énormément où il aura vécu une grande partie de sa vie.  - nationalité, origines: anglais & anglais. Né dans le territoire de la Reine Mère, tout comme ses parents et ses grands parents avant lui, il n'y a pas plus british que le jeune homme qui pourrait être l'exemple du cliché à lui tout seul. - occupation: Restaurateur d'oeuvres d'art au Virginia Museum of Fine Arts. C'est le musée qui l'a démarché directement cinq ans plus tôt et est aujourd'hui considéré comme le meilleur élément de l'équipe de restauration, dont la passion et les connaissances en matière d'art impressionne les plus bourrus des employés. - statut monétaire: Il a eu la chance de toujours vivre dans l'oisiveté d'une famille riche. Néanmoins, il tient aujourd'hui à ne plus dépendre du statut financier de ses parents ; bien que sa situation actuelle ne soit pas en reste. ~$$$$$ - statut civil: James aime jouer de ses charmes et a déjà eu beaucoup d'aventures. Néanmoins, celles-ci ne comptaient absolument pas pour lui, ne se contentant que de s'amuser ou de passer le temps. Il n'est jamais tombé amoureux et se fait à cause de cela une vision que très abstraite de l'amour. Il ne saurait dire s'il s'agît pour lui d'une chose impossible et a extrêmement de mal à s'imaginer éprit d'une demoiselle au point de faire pour elle milles et une folies. Malgré tout, il aime à penser que si cela lui arrivait un jour, par le plus grand des hasards, il serait quelqu'un de sérieux, avec qui la relation idéale serait inévitable.   - à havensford depuis: Cinq ans. Il a tout quitté pour s'installer aux usa, après avoir accepté l'offre du Musée. Havensford n'en est pas très loin, et le cadre de vie est en son sens tout à fait sympathique. Il ne peut néanmoins s'empêcher de déplaurer toutes les différences pouvant y avoir entre elle et Londres. - caractère: insolent, intelligent, insouciant, téméraire, désinvolte, charismatique, jaloux, bienveillant, fier, appliqué, spontané, obstiné, extraverti, m'as-tu-vu, curieux, érudit, confiant, impatient, familier, charmeur, râleur, adroit, juste, gourmand, provocateur, souriant, créatif, franc, désorganisé, observateur, réfléchi, indépendant, - avatar: Darren Criss - pourcentage de bonheur: 76% - 100%

[tell the story of tonight]




Debout, devant ce tableau signé Coello, James resta immobile une petite seconde. Aussi loin que ses souvenirs allaient, il avait toujours aimé l'art.  Lorsqu'il était enfant, pour noël ou ses anniversaires, ce n'était pas le dernier jouet à la mode, qu'il demandait, mais des pinceaux et des sets de pâte à selle. A la bibliothèque, il se fichait des romans de son âge et fonçait toujours dans le rayon des Beaux Livres d'Art. Les plus beaux jours de sa vie, quant à eux, étaient ceux où ses parents l'emmenaient voir une exposition. Son chemin lui était donc comme tout tracé : après le lycée, il s'était sans surprise tourné vers des études d'art, et avait obtenu son diplôme avec brio ; étant même le meilleur élève de sa promotion. Il ne lui a dès lors pas été très difficile de trouver son premier emploi qui est aujourd'hui encore l'actuel, au Virginia Museum of Fine Arts. Et pour lui, de passer ses journées entouré de tableaux dont il a la charge et l'entière responsabilité est la plus belle chose que la vie aurait pu lui offrir. Dès lors, de se retrouver de nouveau devant une pièce unique, peinte de la main d'un grand maître, James ne pu retenir un léger sourire se dessiner sur son visage.

Sans quitter l'œuvre des yeux, il mit d'un geste lent son casque audio sur sa tête, contre ses oreilles. Dans sa main, son lecteur MP4 qu'il lança d'un geste du pouce pour ensuite finir sa course dans la poche de son jean. Les premières notes de la musique résonnaient fort dans ses oreilles et il battu du pied en rythme, alors que son sourire s'agrandissait. Et lorsque le tempo de la musique commença réellement et que la voix du chanteur se fit entendre, il sortit de son immobilité. D'un pas rythmé, dansant, il se dirigea vers ses instruments. Il attrapa un long et fin pinceau d'une main, sa palette de peinture de l'autre et, tout en chantant en play-back les paroles de la chanson, fit demi-tour et trouva un nouveau pas de danse pour se diriger de nouveau vers la peinture. Tout en s'octroyant quelques gestes presque gracieux pour accompagner la mélodie, il observa d'un œil vif tous les défauts de la peinture. Puis, son tour d'inspection finit, son pinceau termina la tête dans la peinture. Par des gestes précis dont les mouvements accompagnaient la cadence de la musique, James commençait à redonner vie à cette peinture vieille de plusieurs siècles. Mais lorsque le solo de guitare fit son apparition, ce n'était non plus un pinceau qu'il tenait entre les mains, mais ce même instrument avec lequel il s'amusa à gratter des cordes imaginaires avec l'ardeur et la passion d'une rock star en plein concert, s'éloignant d'un pas dansant de la peinture pour pouvoir se permettre toutes les folies de ses gestes.

Et d'un seul coup, tout s'arrêta. Le casque venait de lui être sauvagement arraché de la tête. En pareilles circonstances, beaucoup de gens auraient été pris d'un énorme sursaut ; mais pas James. Néanmoins déconcerté une petite seconde d'avoir été ainsi ramené à la réalité, il se tourna d'un seul coup vers la personne qu'il devait remercier pour cela... et tomba nez à nez sur sa supérieure directe. En voyant son regard désabusé, James ne put retenir un sourire : sûrement avait-elle tenté beaucoup de fois de l'appeler avant d'en venir à une méthode si drastique. Néanmoins, supérieur ou non, James ne s'en faisait pas. Il savait toutes ses folies et impertinences tolérées, il savait qu'il était pour eux un élément indispensable. Malgré son jeune âge, il était le restaurateur le plus doué de leur équipe et ne se gênait absolument pas pour en profiter, travailler comme il l'entendait. Après tout, c'était le musée lui-même qui l'avait démarché, alors même qu'il résidait encore à Londres, il y a de ça cinq ans. Si cela n'était pas la preuve qu'ils avaient besoin de lui ! Et puis, il avait tout quitté, pour les rejoindre. Sa famille, ses amis, son pays... Alors, ils lui devaient bien ça ! De ce fait, la Musée était son terrain de jeu. Electron libre dans l'âme, l'amusement était primordiale pour lui. Et même s'il n'était pas tellement bien vu auprès de ses confrères pour son insolence et les libertés et autres folies qu'on lui accordait, cela l'importait peu, bien au contraire : se jouer de ces gens là, les narguer sans vergogne était pour lui très satisfaisant !

« Vous allez devenir sourd, a force de mettre votre musique si forte.
- Oh, vous vous inquiétez donc pour moi ? J'en suis si ému ! Je crois... que je vais même pleurer... »

Seul des yeux roulants et un hochement de tête désabusé répondirent à un James dont le sourire insolent ne fit que s'agrandir encore. Et puis, sa supérieure lui indiqua que le Musée venait d’acquérir une nouvelle toile dont il aurait la responsabilité ; une nouvelle qui ne pouvait enchanter plus le jeune homme. Il la suivit en sautillant comme un enfant à qui on venait de promettre un jouet, et découvrit avec une joie non dissimulée le nouveau tableau.

« Il s'agit d-
- Gustave Caillebotte, Portrait à la Campagne de 1876, offert en 1887 à sa cousine Zoé Fermal, née Caillebotte, comme cadeau de mariage dont il a été principal Témoin. Je vous en prie... »

James avait prononcé ces derniers mots dans un souffle presque suppliant, avec toute l'insolence et le dédain dont il savait faire preuve. Comme pour s'insurger que sa chef ait pu penser une seconde qu'il avait pu avoir besoin d'aide pour reconnaître cette toile. La femme ne releva pas, très certainement par habitude, mais laissa tout de même échapper un petit soupire, avant de reprendre parole.

« Que diagnostiquez-vous ?
- A votre avis ? »

La femme hésita une petite seconde. Après tout, supérieur hiérarchique ou non, ce n'était pas elle, l'experte. Néanmoins, devant le regard presque encourageant de son employé, elle se lança.

« La peinture me semble avoir bien vieilli. Je ne décèle ni craquement, ni pièce manquante. Je dirais qu'elle ne sera pas à votre charge pour très longtemps.
- Brillant !
- Vraiment ?
- Oh, oui : brillant dans l'art d'avoir tout faux ! »

James ne chercha pas à retenir son air malicieux devant la mine las de la femme. Il pouvait voir dans chaque parcelle de son visage la question qu'elle se posait présentement : "comment ai-je pu n'y croire ne serait-ce qu'une seconde ?" et James ne pouvait lui donner tort. Il avait toujours été arrogant et moqueur. Qu'importe avec qui, même les figures d'autorité ne l'impressionnaient pas. Parents, professeurs et supérieurs, tous y passaient, et ce, sans retenue. La seule parenthèse de sa vie, celle où il avait au contraire fait son possible pour être l'enfant le plus docile du monde, était au décès de sa petite soeur, alors qu'il n'avait que quinze ans. Ses parents n'avaient jamais vécu un véritable grand amour, du moins pas qu'il s'en souvienne. Alors forcément, lorsque la fillette qui n'avait que dix ans s'tétait violemment faite renversée un soir en rentrant de l'école, la famille s'était déchirée. Parce que c'était trop soudain. Beaucoup trop soudain  pour l'équilibre de leur vie. Une seconde, elle était là, tout allait bien, et la suivante... Voilà que leurs existences s'étaient vu être changées à jamais. Aujourd'hui, James va mieux. Il a surmonté depuis longtemps cette peine et n'a que des souvenir de Sara, sa petite soeur. Elle n'est pour lui plus qu'un songe abstrait, vague fantôme d'une époque où tout n'était que jeux et insouciance.

« Votre problème, c'est que vous voyez... mais n'observez pas.
- Encore et toujours à citer Sherlock Homes ! »

James rit de bon coeur dans un haussement d'épaule désinvolte. Ah, Sherlock Holmes. Si cela ne l’intéressait pas du tout étant petit, aujourd'hui, James aimait énormément lire et passait beaucoup de temps en bibliothèque ou librairies. Livres d'arts, bien évidemment, mais également romans, bandes dessinées et autres livres de sociologies et autres sujets jonchaient son appartement jusqu'à dans ses moindres recoins. Même étant assez ouvert, il gardera néanmoins toujours une préférence pour les histoires historiques, spécialement si celles-ci dépeignent des enquêtes. Alors, forcément, les aventures du détective consultant londonien ne pouvaient que l’intéresser, et en voilà, un bel euphémisme !

« Il faut bien le reconnaitre, nos passions communes présentes leurs similitudes. Mais là n'est pas le sujet pour l'instant. Tenez, regardez cette partie-là du tableau, et celle-ci. Juste là, tentez de tracer une ligne imaginaire pour en comparer les deux bouts. Ne voyez-vous rien de particulier ?
- Mmmh... Je ne saurais dire.
- Vraiment ? Tout ça me semble pourtant évident et assez voyant.
- Éclairez-moi, c'est pour ça que je vous paye.
- Tout de suite, Milady. Même s'il n'y a effectivement aucune craquelure visible, on peut remarquer entre ces deux parties un net changement de couleurs. Comme si la partie gauche était ternie, jaunie. À mon avis, l'ancien propriétaire n'était pas au fait de la dangerosité de la lumière du jour sur les peintures, surtout celles d'époques. On peut aisément deviner quelle partie du tableau était à l'ombre quand l'autre se prenait la lumière de la fenêtre chaque jour. De plus, voyez ces petits coups de pinceau, ici, là, là, ou encore ici ? Ce n'est absolument pas la patte de Caillebotte. Ni même les mêmes teintes utilisées. On peut voir que le geste est beaucoup plus tremblant, beaucoup moins assuré et ne part même pas sur de mêmes bases de gestuelle. Conclusion : quelqu'un a sûrement déjà tenté de donner une seconde jeunesse à ce paysage, mais aurait mieux fait de rattraper des gribouillis d'enfant. Il me faudra au moins trois semaines pour rattraper ce désastre. »

Et voilà exactement pourquoi toutes ses excentricités étaient tolérées. Pourquoi on ne lui tenait pas rigueur de son insolence, de sa condition irréfutable de travailler seul, dans un atelier dont il était le seul maître. James avait beau être jeune, James avait beau être qu'un anglais impertinent ayant vécu sa vie entière dans les beaux quartiers de Londres avant de rejoindre les USA, il n'en demeurait pas moins un expert dans son métier, un passionné d'Arts dont les connaissances et la rigourosité valaient bien toutes les folies du monde.

Et le plus fâcheux dans tout cela - en tout cas pour le Musée - ... était qu'il en était parfaitement conscient.

- pseudo, prénom: laurie - âge, localisation: 24yo, lyon - personnage: inventé - dédicasse: luv   - autre: d, la réponse d  

Darren, mon amour. Trop contente de le revoir sur un forum.
Ton personnage promet, j'ai hâte d'en lire plus.

Bienvenue sur le forum, et si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas.

Oh ça oui qu'il est bô mon Darren

Merci beaucoup vous trois, vous êtes la choupinance et j'espère que la suite de la fiche vous plaira

Darren, cela fait un moment que je ne l'avais pas vu sur un forum, super choix .
Bienvenue sur ce magnifique forum.

Ooooh mais c'est que ça taffe au musée
Excellent choix d'avatar! Je viendrais chercher un lien
Bienvenue en tout cas

Merci beaucoup vous deux, que de gentillesse ici bas

Joey, oh oh oh, non seulement gardien du musée, mais EN PLUS, Holmes comme nom de famille ? C'est beaucoup trop pour le p'tit cœur de James, ça ! Je confirme, il faudra un lien

J'ai fait un combo pas pu m'en empêcher
Dès que t'as fini je cours vers ta fiche de liens
J'ai eu la flemme de déco pardon

ayeee j'aime le prénom. bienvenue et bonne chance pour ta fiche !

T'es beau comme un camion.
Bienvenue ici, j'espère que tu t'amuseras bien parmi nous !

lou, j'attendrais avec plaisir, poupée

et merci vous deux, coeurs et calins sur vous

merci beaucoup et plein de bisous sur la fesse gauche