(ARCHER) Un moment juste toi & moi

Te voilà enfin prête, tu venais de finir ta petite valise, tu partais pour seulement trois jours, trois jours loin de la ville, trois jours loin du tumulte. t'avais besoin de le sentir contre toi, de sentir qu'il tenait à toi. Ton portable dans les mains tu lui envoyas un petit SMS lui donnant juste rendez-vous dans une ville pas loin de celle-ci, il allait comprendre. T'aimais le surprendre, t'aimais lui faire des petites surprises. Tes longs cheveux tombaient sur tes épaules, tu mis la dernière touche de maquillage sur tes lèvres. Marcus te demandait où tu allais comme ça, si seulement tu pouvais lui dire la vérité. Tu en avais vraiment marre de mentir, tu n'aimais vraiment pas cela, mais comment expliquer que tu sortais avec un homme de 50 ans, qui était déjà papa. Le sac dans le coffre, tu démarras la voiture, mettant la musique à fond comme tu le faisais souvent quand tu étais seule dedans.

La route se passa tranquillement, tu entras dans la petite maison que tu avais louée pour cette occasion et que tu trouvais encore plus magnifique en vrai. Tu posas ton sac et montas prendre rapidement une petite douche pour bien l'accueillir. Tu passas une robe blanche. Un sourire se dessina sur ton doux visage quand tu pris conscience qu'il venait de garer sa voiture. Tu te mis à descendre les escaliers rapidement pour lui sauter au cou quand il ouvra la porte "Archer" . Tu le susurras et l'embrassas sur les lèvres, un doux baiser "Tu m'as tellement manqué". Tu restas accroché à son cou, tu sentais son parfum, son corps

La vie est faite de surprises, de sourires et de disputes. Rien n’est jamais tout blanc ou tout noir. Et il le sait.
Il le sait mais il profite quand même de tous les moments de bonheur qui s’offrent à lui, aussi éphémères soit-ils. Et c’est avec le sourire aux lèvres qu’il s’était levé ce matin. Parce qu’il y avait quelques jours de cela, sa fille était rentrée à la maison après plusieurs années d’absence, sans nouvelles d’elle. Elle était partie après le souci qu’il y avait eu avec Tony. Le crime commit par l’ainé avait énormément fragilisé la famille Reeves et tout le monde avait été plus ou moins à fleur de peau. Même sa femme avait finit par le quitter, comme sa petite fille chérie.
Vie de merde, quand tu nous tiens.
Mais il y avait eu ce petit rayon de soleil. Cette jeune fille aussi mignonne que dangereuse. Elle lui faisait tourner la tête et elle faisait naître en lui des sensations qu’il détestait : ne pas savoir quoi faire. Etre perdu. Voir la situation lui échapper. Aucune issue de secoure. Il n’a d’autre choix que d’avancer vers le précipice et prier pour ne pas tomber

Il s’était levé tôt pour aller récupérer un dossier important au bureau. Oui, un jour de weekend. Mais Archer était du genre à se pointer au boulot même pendant un jour férié. Son travaille, c’était sa deuxième maison. Son vieux téléphone sonna et il l’attrapa au fond de sa poche pour le consulter. Cet engin était vieux comme érode, mais au moins, il n’avait pas besoin de le recharger tous les jours comme les Iphones de maintenant. Le nom qui s’affichât sur l’écran le fit légèrement frissonner. Lou. Rien qu’en voyant ces trois lettres, il pouvait imaginer ses courbes parfaites, son visage d’ange et ses doux cheveux. Il aimait se perdre dans les yeux verts de la jeune femme. Parfaite. Le quinquagénaire ne mit pas longtemps pour récupérer ce qu’il lui fallait et sauter dans sa voiture pour rejoindre sa belle à l’adresse qu’elle lui avait communiquée.
C’était hors de la ville et de ce fait, son stress n’était pas présent. Archer, il avait toujours peur de se faire prendre avec elle, bras dessus, bras dessous. Elle était trop jeune. 30 ans d’écart. Il avait l’impression d’être un criminel, comme son fils. Et pour rien au monde il ne voudrait tomber aussi bas que lui. Alors il comptait cacher sa relation jusqu’à la fin. A peine avait-il dépassé le seuil de la porte que Lou lui saute au cou. Archer croisa ses bras dans le dos de la jeune fille afin de la maintenir et profita du baiser qu’elle lui donnait. « Tu m’as manqué aussi. » il vint poser ses lèvres sur la naissance de son cou « toujours aussi belle. Cette robe te va à merveille. »      dit-il avec un sourire en coin. Il releva la tête pour la regarder dans les yeux : « C'est rare que tu me donnes rendez-vous en dehors de Havensford... » Il avait haussé un sourcil en prononçant cette phrase.  

Archer quand tu entendais ce prénom, ton cœur battait la chamade, tu sentais tes jambes tremblaient, tes mains transpiraient. tes pupilles devaient aussi être dilatées tellement tu éprouvais des fort sentiments pour lui. Oui tu étais totalement amoureuse de cette homme, une soirée il avait fallu juste une soirée. Une soirée ou tu avais craqué, ou tu avais décidé de faire ce que tu ne faisais jamais auparavant mais là, il était là dans ce bar, devant toi avec son sourire, son regard charmeur. Tu avais craqué rapidement sans doute trop rapidement . Mais, aujourd'hui tu ne le regrettais pas, tu étais la femme la plus heureuse; Oui tu étais heureuse avec un homme de plus de trente ans ton âge. Archer te redonnais le sourire, il te faisait comprendre que la vie pouvait être belle. Tes bras autour de son cou, tu ne pouvais plus t'en détacher, tu avais envie de rester toute la journée dans ses bras " je l'ai prise spécialement pour toi " . Tu goûtas encore à ses douces lèvres et te recules pour descendre et retoucher le sol, tu avais pas envie,par peur qu'il disparaisse. "Et j'ai d'autre choses encore mieux dans ma valise " .  Tu fis un sourire charmeur pour lui faire comprendre que cette nuit allait être longue, et tu lui attrapas le bras, tu aimais sentir sa peau. Tu l'emmenas dans la cuisine et lui proposas de boire un verre, tu avais rapidement fait les courses mais tu devais encore en faire, si tu devais faire à manger ce soir pour tous les deux   " J'avais envie de t'avoir toute à moi " . Tu en avais marre de te cacher, vraiment tu avais envie de t'exposer au grand jour avec lui, tu avais envie d'exposer ton bonheur au grand jour. C'était aussi une façon de lui dire aussi. "je suis toute à toi, pour deux jours entiers, rien n'y personnes ne pourra nous déranger" . tu te mordillais la lèvre intérieure. Cet homme pouvait te faire craquer en seulement trois secondes "Comment tu vas ?" .  Tu savais que pour lui c'était pas facile, d'être avec toi. Il devait garder le secret. Toi une seule personne était au courant. Une amie proche à toi, avec qui tu passais beaucoup de temps, tu avais eu besoin de te confie de dire  la vérité. C'était dur pour toi aussi de garder un secret;

Son sourire le faisait carrément fondre. Il avait envie de la croquer, de l’avoir pour lui tout seul. Et ça tombait bien, puisque ici, personne n’était là pour les déranger. Il la regardait amoureusement tout en touchant le bas de sa robe comme pour identifier la matière de celle-ci. «  J’ai hâte de voir les autres. » disait-il en pensant déjà à ce soir. Il avait hâte de goûter à sa peau. Archer suivit sa belle dans la cuisine mais il n’avait pas soif. Les paroles de Lou résonnèrent comme une douce caresse et il se demandait encore ce qu’elle pouvait bien lui trouver. Dehors, les rues étaient pleines à craquer de jeunes hommes beaux et fougueux. « Tu devrais écouter tes envies plus souvent » dit-il d’une voix charmeuse. Il savait très bien qu’elle voulait parfois sortir avec lui, que rien qu’une sortie au cinéma pourrait lui faire extrêmement plaisir. Mais quelque chose le bloquait, même de nuit. Il avait les pétoches, voilà tout. Elle aurait pu être sa fille et ça, il se le disait à chaque fois qu’elle traversait ses pensées. « Ça me parait être un bon plan. » Comment il allait ? Merveilleusement bien. « Je vais toujours bien quand tu es dans les parages. » Et il la souleva pour qu’elle s’assoie sur la table en bois laqué, les jambes dans le vide et il caressa celles-ci avec tendresse, comme si cette femme était la plus fragile créature de ce monde. « Est-ce que je t’avais parlé de ma fille, Kenzi ? » lui demanda-t-il entre deux baisés dans le cou. Il n’était pas sur de l’avoir fait. En fait, il avait un peu de mal à lui en parler car cela lui rappelait leur différence d’âge. Que lui avait déjà fait sa vie alors qu’elle commençait juste à faire la sienne.    

Le week-end était parfait, tu l'avais que pour toi. C'était assez rare, tu voulais donc en profiter un maximum, mais tu savais qu'à un moment, tu allais parler des sujets qui fâchent. Car oui même si entre vous deux c'était beau, tu en avais marre de te cacher, de devoir te priver de cinéma avec l'homme que tu aimais par peur des regards sur vous. Enfin toi tu n'avais pas peur, tu te foutais des regards sur toi. Tu l'aimais tellement, tu voulais que tout le monde connaissent ton bonheur, que les gens puissent comprendre ce que voulait dire le mot aimer. Tu le laissas te porter, te sentant voler. Que tu aimer être collé à lui. Tu passas doucement tes jambes autour de lui pour le garder proche de toi aussi longtemps que possible " Kenzi..." . Tu te mis à réfléchir, il t'avait déjà parlé de ses enfants et quand il te parlait de ses enfants, tu sentais un petit pique dans le coeur. Tu fis un petit sourire en l'embrassant doucement dans le cou. Mon dieu il sentait bon. Tu voulais que cette seconde ne s'arrête jamais " Je crois que oui, et je l'ai déjà vu en photo. Elle est d'ailleurs magnifique." . Oui sa fille était magnifique, mais elle tenait sans doute cela de son père . Tu la rapprochas de toi à l'aide de tes jambes et capturas ses lèvres pour l'embrasser avec la passion " Que dis-tu d'un repas en ville, un repas que toi et moi". Tu lui susurrais à l'oreille, tu voulais qu'il dise oui vous étiez loin de chez vous. Tu lui mordillas l'oreille, mon dieu, il te faisait sentir femme, cet homme te transformait