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| Sujet: your mess is mine. Mar 20 Juin - 23:16 | |
| [porter, james] " What have I become ? My sweetest friend ... Everyone I know goes away in the end. And you could have it all, my empire of dirt. I will let you down, I will make you hurt. " - nom complet: James Rose Mary Porter ; Rose Mary n'est qu'un seul et même prénom, au départ - celui de sa grand-mère paternel - mais sachant que sa grand-mère maternelle s'appelait Mary, ses parents ont préféré couper le prénom en deux pour rendre hommage aux femmes les plus importantes de leur vie. James, un prénom mixte qui colle tellement à son côté sauvage et mystérieux. Porter, un nom de famille purement anglophone et ancien comme l'est sa famille qui a toujours vécu en Virginie, depuis l'arrivée des premiers colons anglais en Amérique. - âge, lieu de naissance: Vingt-sept ans, James est née le 26 mars 1990 à Richmond en Virgnie comme tous les membres de sa famille depuis ses premiers ancêtres. - nationalité, origines: Américaine pure souche et tellement fière de l'être. Elle est de ceux qui accrochent un drapeau à la devanture de leur maison pour montrer qu'ils sont fiers d'appartenir à leur patrie. - occupation: Libraire depuis qu'elle a mis un terme à ses études d'Art à l'Université de Richmond. Elle a ouvert la petite librairie qui se situe dans les vieux quartiers de la ville. Une jolie bâtisse dans laquelle elle a placé toutes ses économies et qui marche étonnement très bien à l'heure où les livres se lisent à travers des écrans. - statut monétaire: Être propriétaire et patronne a ses avantages et ses inconvénients. Heureusement pour elle, son travail lui permet de vivre confortablement, $$$$$. - statut civil: En instance de divorce. Mariée pendant cinq ans à une femme qui n'a fait que piétiner sa confiance et jouer avec ses sentiments, elle est aujourd'hui dans une mauvaise passe: se séparer de celle qu'elle a toujours aimé et qu'elle aime toujours. - à havensford depuis: Toujours. Finalement, tous les membres de la famille Porter n'ont jamais quitté la ville de Virginie. Depuis des siècles et des siècles, ils ont éternellement vécu ici et maintenant, c'est devenu une sorte de tradition à laquelle on refuse de déroger. - caractère: têtue, autoritaire, méfiante, blasée, discrète, calme, maladroite, cultivée, rusée, créative, froide aux premiers abords, caractérielle, sensible, mélomane, passionnée, attachante, observatrice, peu bavarde. - avatar: Elizabeth Olsen. - pourcentage de bonheur: 20% (0% - 25%) . [tell the story of tonight]- ♫♪ Un filet de lumière s'était faufilé entre les rideaux de ta chambre, tapant directement sur ton œil, fermé, endormi. Tes yeux de jade. C'était ce qui lui plaisait le plus chez toi, ton regard vert, percutant, rare. A chaque fois que tu te regardes dans le miroir, tu repenses à sa voix qui te disait: « Tes yeux, James ... Regarde-moi ces yeux ! ». Tu étais gênée, vous rigoliez et tu la faisais taire en l'embrassant. La chaleur de son corps, de ses lèvres, de votre amour. Tu ne peux pas l'oublier comme ça, James. Tu le sais. La singularité de votre relation, de ce « nous » que vous formiez. Tu ne peux pas l'oublier comme ça, James. Tu le sais encore et tu le sauras pour toujours. Tu es accrochée à cette fille. Son nom, Sammy ... Ces deux syllabes qui te tordent le ventre, qui te serrent la gorge, qui te piquent la langue et t'écorchent les lèvres quand tu les prononcent. Tellement que tu as décidé de ne plus parler d'elle et de faire comme si rien ne s'était passé. Mais dans ton esprit, dans tes gestes, dans tes mots, dans tes rêves, dans ton lit, dans ta vie, elle est toujours là. Tu continues à trouver ses cheveux dans la maison, à sentir son parfum sur ta vieille veste d'été ... Ou alors tu déconnes, tu dérapes, tu dérives. Tu rêves. D'elle, de cette vie d'amour que tu aurais pu avoir si elle n'avait pas décidé de garder son âme d'enfant. Si elle avait pris en considération que vous étiez devenues deux adultes responsables. Tu aurais dû t'en douter: elle t'avais dit qu'elle ne voulait pas s'installer, se poser. Sa vie devait être rythmée de fêtes, de voyages, de petits boulots, de décadence, de passion. Tu ouvres ton oeil de jade. Le rayon de lumière fait danser, juste un instant, les nuances de verts dans ton iris. Tu es éblouie. Tu te retournes et regardes ton réveil: dix heures trente-trois. Tu as horreur de te lever au-delà de neuf heures trente. Tu as l'impression de passer à côté de ta journée. Sammy adorait rester au lit, traîner dans les draps chauds, enfouir sa tête dans ton oreiller pour respirer ton odeur et ta chaleur. Elle t'aimait, tu en es persuadée. Tu l'aimes. Tu le sais, ça aussi. Tu soupires. Pourquoi est-ce que tu penses à elle, maintenant ? Pourquoi tous les matins, tu t'attends à la redécouvrir à tes côtés, encore endormie ? C'est ridicule. D'ailleurs, la véritable question est: est-ce que tu voudrais d'elle si elle revenait ? Elle est partie quand tu dormais, sans même te dire merci, sans même t'embrasser, sans même te permettre de l'oublier. D'un mouvement de tête, tu balayas cette idée et te leva pour aller te faire un café. La journée sera calme, tu ne travailles pas et tu as des courses à faire.
- ♫♪ Ce thé au jasmin, ton préféré. Elle avait horreur du thé, Sammy. Tu t'en souviens. Elle préférait le café alors que toi, tu détestes. Déjà, là, tu aurais dû te dire, James, que ça ne collerait pas avec elle. Au Wednesday's Cafe, tu avais tes habitudes. Ta table, celle qui se situe au plus près de la vitrine, pour que tu puisses regarder le monde changer, évoluer, bouger dehors alors que toi, tu as appuyé sur le bouton « Pause » de ta vie le temps d'une tasse de thé et d'un brownie. Tu as ta chaise, celle un peu abîmée par le temps, qui a supporté des centaines et des centaines de derrières avant le tien. Tu l'aimes cette table, pas seulement parce que tu peux espionner la population de Havensford en toute discrétion. Parce que cette table, c'est celle de la famille Porter. Au café, on les connait, les Porter. On les connait depuis son ouverture. Il est devenu le lieux de ravitaillement de la famille et depuis toute petite, tu viens ici. Tu t’assoies sur cette même chaise, deux fois par semaine, tes deux jours préférés. Le mardi et le vendredi. Tu as toujours eu de bons rapports avec tes parents. Ils ont toujours su se montrer aimants, présents et compréhensifs. Les relations que tu entretenais avec ta mère, par contre, James, n'étaient pas des meilleures. Vous vous tolériez mais aujourd'hui, depuis que tu n'es plus avec Sammy, tout s'est arrangé. Comme si elle avait toujours compris qu'elle n'était pas quelqu'un pour toi. Ce sont les mères: elles voient tout, elles nous mettent en garde. Parfois, on les écoute. Parfois, on préfère souffrir. Ton père, tu l'as toujours vu comme un modèle. Chef de la Police de Havensford, tu es terriblement fier de ce qu'il est. L'année prochaine, il prendra sa retraite, bien méritée. Lui, il t'a toujours suivi dans tes choix, même avec Sammy, même quand toute ta famille n'a pas compris le choix que tu as fait de vouloir te marier avec elle. Tes soeurs l'ont détestée, directement, incessamment, désagréablement. Surtout Manny, la plus jeune. Elle a été mûre bien avant toi. Quand tu sortais tard le soir, que tu rentrais saoule au petit matin, elle, elle bossait dans sa chambre. Maintenant, elle est la plus jeune avocate du pays. Tu es fière d'elle et tu serais presque jalouse de sa réussite, parce que tu sais que ça n'est en rien une question de chance. Sharon, quant à elle, elle méprisait ouvertement et librement Sammy. Elle a toujours eu horreur des nanas qui se faisaient remarquer, immatures et irresponsable. Sharon t'a évité quand tu t'es mariée avec elle. Elle t'a détesté de l'avoir fait mais elle a toujours été là pour toi. Tu avalas une nouvelle gorgée de ton breuvage. Les fortes notes florales soulevèrent tes papilles, te firent dresser les poils dans la nuque. C'est ce genre de sensation que tu aimes. La puissance des saveurs, la puissance des choses simples de la vie. Sammy était simple, elle avait de la saveur, elle était épicée, sauvage. D'un sourire, elle te faisait sortir le cœur de la poitrine et d'un mot, elle devenait ta maîtresse. Tu fixais l'horizon, le soleil descendait se cacher derrière les bâtiments qui bordent le centre-ville, quand un visage qui te paraissait familier apparut parmi un groupe de personne qui sortait du bus. C'était elle. Non. Tu rêves, James. Et en un battement de cils, tu la perdis de vue.
- pseudo, prénom: Edinburgh, Nina. - âge, localisation: 21 ans, France. - personnage: Inventé. - dédicasse: Un bisous tout particulièrement à Mathilde que j'ai perdu de vue. - autre: .
Dernière édition par James Porter le Mer 21 Juin - 23:57, édité 7 fois |
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