elle est libre, max

**Invité**

[audley, maxine jane]

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- nom complet: Maxine Jane, deux prénoms que je dois à ma mère puisque mon géniteur était encore une fois derrière les barreaux quand j'ai vu le jour. Le premier est un choix fait pour sa sonorité douce quand au second il s'agit tout simplement du prénom de ma mère. Pour mon patronyme, Audley, il était quelconque à mes yeux auparavant, moins maintenant que c'est aussi celui de mon fils. Dans tout cela, il faut juste retenir, Max, mon surnom. - âge, lieu de naissance: Née un dix-sept novembre, je suis un bébé de l'automne et c'est dans cette ville que j'ai vu le jour, Havensford. A ce jour, je compte deux décennies à mon compteur. - nationalité, origines: Américaine, mes parents n'ont jamais été capable de me dire si nous avions des origines ou pas. - occupation: Je suis serveuse dans un café, rien de bien exceptionnel, mais je suis aussi des cours du soir pour un jour pouvoir un travail plus rémunérateur. - statut monétaire: $$. Les fins de mois difficile, je connais depuis mon enfance, donc je sais y faire face. Encore plus maintenant que je dois prendre soin de mon fils, il est ma priorité et je ferais tout mon possible pour qu'il ne manque jamais de rien. - statut civil: Je suis célibataire, maman d'un petit garçon de trois ans. - à havensford depuis: Le jour de ma naissance. - caractère: organisée - curieuse - protectrice - loyale - impulsive - persévérante - franche - économe - maternelle - bonne vivante. - avatar: Ella Purnell. - pourcentage de bonheur: 75%.

[tell the story of tonight]
001. Être enceinte alors que je n'avais encore que seize ans n'était pas dans mes projets, tout du moins par réellement. Dans le fond, ce bébé n'était pas vraiment un accident, mais je ne l'ai jamais avoué de vive voix. Il était mon billet vers la liberté, la personne qui ferait naître celle que j'étais vouée à devenir, une maman. Bien entendu, cette situation n'a pas été très bien prise dans ma famille, il a même été question d'avortement quand mon père a été mis dans la confidence. Il en était hors de question. Cet enfant, j'allais l'aimer comme moi je n'avais pas eu la chance de l'être, je serais une bonne mère pour lui. Cela n'a jamais été facile, aujourd'hui encore rien n'est simple, mais je ne regrette absolument pas d'avoir fait ce choix. August est ma plus grande fierté, celui qui me donne envie de tout faire pour être meilleure. Sans lui, je ne serais certainement pas celle que je suis aujourd'hui. Je dois tout à mon fils. 002. Mon père est ce que j'appelle communément un taulard professionnel, c'est certainement sa plus grande réussite. Il n'a jamais réussi à garder un boulot, à se ranger réellement alors qu'il avait une famille qui comptait sur lui. Rien d'autre ne comptait que le prochain coup qui allait lui rapporter un maximum d'argent, au bout, il n'y gagnait qu'un nouveau séjour derrière les barreaux. Pendant ce temps-là, ma mère faisait tout son possible pour que nous ne manquions de rien pendant l'absence de notre paternel. S'épuisant littéralement à la tâche. Mes frères et moi-même avons toujours eu beaucoup d'estime pour elle, l'image de super héroïne à nos yeux d'enfants. Elle était la seule constance dans nos existences. Autant dire qu'aucun de nos parents n'était réellement présent à la maison et que nous avons du très jeune apprendre à nous débrouiller seuls. 003. On ne peut pas réellement dire que j'étais la fille parfaite avant la naissance de mon fils, je faisais souvent des conneries et je dois dire que je n'en suis pas vraiment fière. Il fallait toujours que je me fasse remarquer, que ce soit sous le toit familial ou bien à l'école. Je n'ai jamais réellement compris pourquoi je faisais ça, mais il fallait que je sois le centre de l'attention. Au bout d'un moment, j'ai fini par arrêter de compter mon nombre d'heures de retenue et surtout mes jours d'exclusion. J'étais la bêtise à l'état pur. Heureusement, ma grossesse m'a fait comprendre que je ne devais plus être comme ça, que ce bébé allait compter uniquement sur moi. Alors, bien que j'aie encore un grain de folie, que j'aime encore parfois faire la fête, je suis maintenant une mère plutôt bien dans sa peau et qui assume seule l'éducation de son fils. Une nouvelle image que je renvoie et que j'aime plus que tout. 004. Être serveuse n'est pas une ambition, n'est pas un rêve, mais cela me permets de subvenir aux besoins de mon fils et aux miens. Bien entendu, ce n'est pas toujours facile, mais je fais en sorte que nous ne manquions de rien et je peux aussi compter sur ma famille. Nous ne sommes pas très riches, mais mes frères me dépanneront toujours et cela même si je ne leur demande que très rarement. Je n'aime pas être redevable. Toutefois, je n'ai pas l'intention de faire ce métier jusqu'à la fin de mes jours et c'est pour cela que je suis des cours du soir. Rien n'est encore défini dans mon esprit, mais j'aurais au moins mon diplôme du lycée et je pourrais ensuite voir pour l'université. Rien ne sera facile, mais ce sera un nouveau défi pour moi et j'aime ça. Je suis certaine que je le surmonterais comme les autres. 005. Sentimentalement parlant, je dois dire que c'est légèrement désertique en ce moment. Quand je parle du fait que j'ai un fils, cela fait fuir et je ne ferai jamais passer mon enfant après un homme. Non, il restera toujours ma priorité. Ma dernière histoire si je peux dire sérieuse n'est autre qu'avec son père. Il représentait le goût de l'interdit à mes yeux, l'inaccessible. Je le voulais et cela malgré tout ce qui faisait que nous n'aurions pas dû. Il était plus âgé que moi. Il était tout ce que je n'aurais jamais du vouloir. Il était un membre du corps professoral du lycée. Autant dire que rien ne nous destinait à vivre une quelconque histoire. Pourtant, c'est arrivé. Avec ses six ans de plus que moi, lui, le petit professeur remplaçant dans mon lycée à réussi à toucher mon cœur. Je crois que j'ai réellement été amoureuse de lui, mais j'étais encore une gamine et j'étais attirée surtout par le fait que notre relation était interdite. De son côté, je n'ai jamais su ce qu'il pouvait ressentir pour moi et c'est peut-être mieux comme ça. Il est resté un peu plus d'un mois à Havensford, une éternité qui en réalité n'était qu'une seconde. J'ai vécu intensément chaque moment avec lui avant qu'il ne parte. Quelques semaines plus tard, j'apprenais ma grossesse, mais je ne lui en ai jamais fait part. Je ne voulais pas que nous soyons un poids pour lui et surtout briser cette carrière qu'il construisait. À ce moment-là, je crois que j'ai fais la première bonne action de mon existence. 006. Je suis la petite dernière de la fratrie Audley et l'unique fille, ce qui n'a pas toujours été un avantage. Mes trois frères aînés ont toujours fait attention à moi, peut-être un peu trop. À mes yeux, ce sont mes anges gardiens et chacun avec leur caractère. Bien entendu, ils n'ont pas très bien pris le fait que je sois enceinte à seize ans, mais ont respecté le fait que je faisais le choix de garder l'enfant. Malgré leur jeune âge, ils ont toujours été présents pour moi à cette période, m'épaulant comme ils le pouvaient. Bien qu'un bébé puisse être effrayant pour des jeunes hommes, ils ont tout de suite été légèrement gaga devant leur neveu. August peut faire n'importe quoi d'eux, un véritable délice pour moi. Oui, je ne sais pas ce que je pourrais faire sans eux et je crois que rien n'aurait été aussi simple s'ils n'avaient pas été là. Je ne les remercierai jamais assez de ce qu'ils font chaque jour pour mon fils et moi.

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